Jeudi 19 janvier : grève interprofessionnelle FSU – CGT – FO – Solidaires – CFDT – CFTC – CGC – UNSA. La FSU 34 appelle a entré massivement en grève jeudi 19 janvier contre le projet de réforme des retraites.   Soyons nombreuses et nombreux à montrer notre refus de ce projet injuste et intolérable pour l’ensemble des personnels.

Béziers – 10H30 – Bourse du Travail

Montpellier – 11H00 – Place ZEUS

Sète – 10H30 – Place de la Mairie

Le projet de la Première Ministre annoncé le 10 janvier constitue une régression sociale majeure : recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans d’ici 2030 et augmentation de la durée de cotisation de 3 trimestres par an pour arriver à 43 ans pour les générations nées en 1965. Cette réforme doit être combattue par l’ensemble des salarié·es, des fonctionnaires, des étudiant·es et des retraité·es. La réforme Macron dite aussi réforme « Borne-Ciotti », est directement une reprise du projet des Républicains annoncé pendant la campagne présidentielle. Elle constitue une atteinte majeure aux droits des salarié·es et des fonctionnaires, des plus jeunes comme de ceux ou celles qui s’apprêtaient à partir dès cette année à la retraite. Macron a décidé de passer tout en force, de jouer la provocation contre le monde du travail. Nous devons être uni·es et mobilisé·es le plus largement possible.

En organisant le déséquilibre financier de notre système de retraites par des exonérations et des allègements massifs de cotisations sociales, une absence de revalorisation des salaires, le gouvernement a fait le choix idéologique de ne faire porter le rééquilibrage du système que sur le monde du travail. Les collègues qui ont commencé avant 20 ans (carrière longue) vont devoir travailler un à deux ans de plus. Les femmes vont encore une fois être doublement pénalisées par les carrières hachées non prises en compte et les années de cotisation supplémentaires à assurer. Ne nous laissons pas berner pas les discours du gouvernement : la pension minimale ne concernera que les carrières complètes (43 ans de cotisation), à temps plein et payées au SMIC, autant dire quasiment personne ! Pour tous et toutes, ce sont des fins de carrière avec des  conditions dégradées, des niveaux de pension en baisse et une aggravation des inégalités.

Pour la FSU 34 c’est non à ce projet de réforme, mais oui pour un autre modèle de société, une nouvelle répartition des richesses.